Lycée Champ Blanc

Lycée Enseignt General Et Technologique – Sevremoine

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1ere ES2- Oradour sur Glane

Oradour-sur-Glane et moi

« Pas de haine, pas d’oublis. »

Des classes de premières L et ES du lycée Champ-blanc se sont rendus dans le village-martyr.

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Nombreux ont été les temps fort de cette journée, passé dans le village totalement détruit d’Oradour-sur-Glane. Cette sortie dans le cadre du cours d’histoire sur la seconde Guerre Mondiale, a été un moyen de découvrir grandeur nature, une page sombre de notre histoire et la violence d’un tel massacre. Au programme, la visite d’une exposition temporaire : « Oradour, visage. Les victimes du massacre, 10 juin 1944 », la visite du musée de la Mémoire, le témoignage vidéo d’un survivant et la visite du village. Toutes ces activités ont permis de mieux comprendre le drame.

Le 10 juin 1944, vers 14h des Allemands encerclèrent, le village tranquille et commerçant d’Oradour-sur-Glane. Ils demandèrent à la population de se réunir sur le champ de foire, la place du village. La population ne savait pas vraiment à quoi s’attendre, mais comme l’a expliqué, un survivant, les gens n’étaient pas inquiets, ils parlaient même de football et du match qui devait avoir lieu le lendemain matin. Vient ensuite le temps de la séparation, les femmes et les enfants furent

emmenés dans l’église et les hommes dispatchés en petits groupes et conduits dans des granges. Une fois la population enfermée, les SS pillèrent les habitations. Le signal fut donné d’abattre les hommes, les femmes et les enfants, nombreux ce jour là à cause de l’école du samedi matin. Le feu fut mis à l’église et la charpente de celle-ci s’écroula sur les derniers corps agonisant. A 17h tout fut fini et une autre section arriva pour mettre le feu au reste du village, pour effacer toutes les traces. Bilan de cette journée, 642 morts, dont 142 hommes, 295 femmes et 250 enfants et 6 survivants

Lors de la visite du musée, la guide nous a expliqué que le village d’Oradour-sur-Glane, était bien la cible, les Allemands ne s’étant pas trompé de village comme le sous-entendait une rumeur. En effet, ils se rendaient en renfort sur les plages de Normandie pour contrer les Américains, et sont remontés par le centre. Après s’être arrêtés à Tulle, le 9 juin, une ville proche, et avoir pendu un bon nombre d’habitants soit disant en représailles d’attaques menés pars les maquisards contre les Allemands. Le sort d’Oradour a été scellé dans la nuit suivante. Oradour était facile a prendre, car c’était un « village rue », de plus il ne se trouvait pas dans les zones de résistance. Ce qui rend encore la vengeance, des Allemands, plus belle et mémorable.

Après le massacre, seulement 52 corps sur 642 victimes ont été identifiés. Cela rend le deuil encore plus difficile pour les familles. Les procès de Bordeaux en 1953, n’ont pas n’ont plus aidé les familles à faire leur deuil, car les 21 accusés (parmi lesquels se trouvait 1 milicien et 13 « malgré nous », des Alsaciens enrôlés de force) ont été libérés, après avoir fait appel. L’Assemblée nationale a ensuite, sous la pression de la population alsacienne et lorraine, voté une loi d’amnistie. Le centre de la Mémoire, est donc essentiel, pour ne pas oublier. L’exposition temporaire, lors de laquelle on énumère les noms des victimes, permet de donner un visage à ceux qui ont subi la folie humaine, et à qui on a voulu retirer toute identité. A l’entrée du village martyr il y a une pancarte « Souviens-toi, Remember.». Oradour est donc un lieu de mémoire, qui est fait pour ne pas oublier, « Vous qui vivez donnez une pensée aux morts.»

La visite du village, a été le point d’orgue de cette journée. Comme nous le raconte une élève de première ES : « Dès l’arrivée dans le village, nous sommes saisi. Même dans ces ruines, il est assez facile de s’imaginer la vie telle quelle avait pu être avant le drame, avec la multitude de commerces qui s’y trouvait. Les détails du village sont nombreux et frappant, comme les roues d’une poussette près de l’autel et les empreintes de balles dans les murs de pierres. Dans une salle souterraine, y sont exposés les différents objets retrouvés, dont des vélos d’enfants. Je crois que ce qui m’a attristé le plus, c’est le sort des enfants, 250, car on se demande comment on peut mourir aussitôt dans une vie, sans aucune raison. Sur une plaque commémorative, on a vu qu’un bébé est mort à 8 jours, il n’y a pas de prénom d’inscrit, ses parents n’ont sans doute pas eu le temps de le présenter à la famille. Il est mort sans prénom. C’est vraiment, un lieu dont on ne ressort pas indemne, et qui est obligé de nous toucher. »

Emeline 1ES2

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Les 1ères STMG à la découverte de l’enseignement technologique par l’intervention de 3 professionnels

En ce début d’année scolaire les élèves de 1ère STMG issus de seconde de détermination découvrent des enseignements technologiques totalement nouveaux comme les sciences de gestion, le management et l’économie droit. Aussi dès le lendemain de la rentrée, des intervenants extérieurs n’ont pas hésité à venir présenter le mode de fonctionnement de leur organisation afin d’amorcer le programme de ces nouvelles disciplines .Le domaine d’activité commun aux 3 intervenants est l’insertion professionnelle. Etaient ainsi présents:

  • Mme Cogny, directrice d’A2i (Actual Interim Insertion) de Cholet (entreprise)
  • M. Genève, directeur du Pôle Emploi de Cholet (organisation publique)
  • Mme Guinard, directrice d’Aspir’service (association)

Ensuite chacun des professeurs de l’enseignement technologique utilise dans leur cours les riches informations apportées par les intervenants. Les élèves éloignés du terrain comprennent ainsi mieux les concepts étudiés en cours.

Durant l’année, ces interventions extérieures seront renouvelées afin de permettre de développer l’intérêt des élèves aux matières technologiques.

La banque, un acteur essentiel de la vie économique

Accusée parfois de tous les maux, la Banque en demeure pas moins un acteur incontournable de la vie économique d’un pays. C’est à ce titre que M. Briand, directeur du Crédit Agricole de Cholet, est intervenu vendredi 4 décembre auprès des élèves de PFEG de seconde.

Les missions de la banque, les conséquences de la crise économique, les métiers de la banque, la banque et les jeunes, ……..les thèmes abordés nombreux et variés ont permis de vulgariser un vocabulaire qui est parfois technique, de mieux comprendre le fonctionnement d’un établissement bancaire et de modifier l’image que peuvent avoir certains du banquier.

Les informations transmises sur le recrutement ont laissé entrevoir de belles perspectives de carrière dans ce secteur et des opportunités importantes qui se profilent au cours des prochaines années en raison des nombreux départs en retraite, le secteur est donc porteur, un message qui n’a pas laissé nos jeunes lycéens insensibles.

VISITE DE L’ENTREPRISE PASQUIER DES CERQUEUX, LE LEADER DU MARCHE FRANÇAIS DE LA VIENNOISERIE

«Un produit goûté est un produit acheté», un slogan qui sied très bien à Brioche Pasquier et que les élèves de seconde suivant l’enseignement PFEG ont pu vérifier lors de la visite de cette entreprise le mardi 22 septembre dernier.

Après une présentation de la célèbre saga des frères Pasquier qui a commencé dès 1974, et des nombreuses activités de cette entreprise (brioches, biscottes, pâtisserie, aliments pour animaux), les lycéens, vêtus de charlottes, de chaussons et de blouses, ont pu suivre le processus de fabrication du fameux beignet, un des produits phares de l’entreprise.

Avec un effectif de 3200 salariés dont environ 760 sur la commune des Cerqueux, une présence internationale (Etats-Unis, Angleterre, Italie, Espagne entre autres), l’entreprise est le leader de la viennoiserie (43 % de PDM) et est en passe de devenir un fabricant de macarons reconnu mondialement.

Pour assurer sa pérennité, Pasquier associe son nom régulièrement à de grands événements sportifs (Sponsor de Cholet Basket, Coupe de France de football, partenariat avec Teddy Riner) et n’hésite pas à offrir un pitch aux spectateurs.

L’innovation est au cœur des préoccupations du service Recherche et Développement, et permet de lutter contre la concurrence très vive qui anime les secteurs sur lesquels elle évolue, dernière en date, le nouveau pitch avec une barre chocolat que les élèves ont pu tester.

Présente en grandes et moyennes surfaces, en restauration hors domicile mais aussi chez certains industriels, l’entreprise réalise aujourd’hui 21 % de son chiffre d’affaires à l’international, un chiffre qui sans aucun doute va se développer tant les produits adaptés aux goûts locaux rencontre du succès.

TSTMG : L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE OU FAIRE DE L’ECONOMIE AUTREMENT

«Faire de l’économie autrement», «Mettre l’homme au cœur de l’économie» «Profit et équité», «Intérêt général plutôt qu’intérêt particulier» …Est-ce possible aujourd’hui dans notre société qui est en perpétuel mouvement et qui a fait de la recherche du profit une priorité au sein de la plupart des entreprises ? Cette réflexion a été menée en terminale STMG le mercredi 25 janvier dernier avec l’appui de deux associations. Les deux intervenants, Madame Alice Goulaouic, chargée de développement de l’IRESA (Inter Réseau de l’Economie Sociale et Solidaire de l’Anjou) et Monsieur Périno, Directeur de l’Association La Halte du Cœur de Beaupréau, font partie des 10,5 % de salariés français travaillant dans l’économie sociale et solidaire, en Maine et Loire ce chiffre atteint 14 %. Ce secteur est aujourd’hui en plein développement, il représente actuellement 10 % du PIB, le mois de novembre lui est d’ailleurs pleinement consacré, nous en sommes cette année à la 8ème édition.

Cette intervention originale et interactive a mis les élèves en situation concrète. A partir d’un jeu de rôle simulant la création d’une entreprise dans le domaine des biscuits, les élèves sont confrontés à des choix de management, de politique salariale, de gestion, de finances……La mise en commun permet de constater qu’à priori peu d’entre eux intègrent les valeurs de l’économie sociale et solidaire dans leur entreprise. Une présentation par Mme Goulaouic de ce qu’est l’économie sociale et solidaire et des structures qui en font partie (associations, fondations, coopératives et mutuelles) a sensibilisé chacun au sujet. La présentation de l’association la Halte du Cœur par M.Périno a permis quant à elle de bien comprendre les finalités et les enjeux de cette économie sociale et solidaire.

Intervention de Laurence Naud, présidente de la Jeune Chambre Economique de Cholet en Terminale STMG

 

Après un bac technologique marketing passé au lycée Champ-Blanc, un BTS Assistante gestion PME-PMI et un master Marketing et Normalisation, Laurence Naud, est aujourd’hui ajointe de Direction pour le compte d’une PME spécialisée dans la peinture au May sur Evre. Ses compétences l’ont amenée, en parallèle, à prendre la présidence de la Jeune Chambre Economique de Cholet depuis 2014.

La JCE est une association de bénévoles âgés de 18 à 40 ans mettant leurs compétences au service de la Cité en organisant des actions citoyennes comme Cholet l’Ecologique, les Trophées du Choletais, formation au Massage Cardiaque ou encore, Choletais bénévole-toi…. «Créer des actions impactantes et innovantes et les transmettre à notre société» c’est l’objectif de la JCE précise Laurence.

Pour s’investir autant en plus de son travail? «La curiosité et la remise en cause permanente sont indispensables pour évoluer» Une phrase qui a particulièrement marqué nos élèves de terminale.